L’AVDPL débarque sur Facebook !
Quoi de mieux que les réseaux sociaux pour accroître sa visibilité ? C’est pour cela que l’AVDPL a crée sa page Facebook durant l’été 2024 !
Actualités de l’association, nouveautés règlementaires, partage de documentations touchant la filière laitière fermière, tout sera publié sur ce nouveau canal de diffusion.
Adhérents producteurs, salariés, partenaires de l’association ou tout simplement curieux, n’hésitez-pas à nous y rejoindre ! Pour nous retrouver sur les réseaux, cliquez-ici.
Voyage d’étude 2022 !
Cette année marque le retour des voyages ! Alors, pour redonner du souffle après deux ans entre parenthèses, quoi de mieux que l’air de la montagne ?!
Pour 2022, direction les Vosges à la découverte de productions fermières locales : Munster AOP, pâtes molles, fromage de chèvre … Mais c’est aussi l’occasion de parcourir de jolis paysages, et de découvrir l’artisanat local avec la visite d’une confiserie.
Le programme complet est disponible ici : Programme Voyage d’Étude 2022 !
Porte Ouverte juin 2018
Après l’ouverture récente de l’association à la Normandie, quoi de mieux qu’une porte ouverte pour se présenter et accueillir les producteurs ?
C’est en partenariat avec les GDS du Calvados, de la Manche et de l’Orne que l’AVDPL HN a organisé une journée porte ouverte au GAEC Naturellement Normande, près de Vire. Une trentaine de personnes, producteurs et techniciens, sont venus découvrir l’exploitation de Janine et Denis LELOUVIER. Le couple nous raconte à la fois son histoire et son projet de vente directe. Les produits laitiers commencent à sortir de l’atelier : yaourts, crèmes, glaces, meringues et caramels… et les participants ont pu goûter le 2ème essai de fabrication du camembert. C’est Janine qui souhaitait se lancer dans la fabrication fromagère, ce que Denis a concédé, mais uniquement si c’est « du camembert AOP au lait cru » ! Ils nous font également part des difficultés rencontrées. Les premiers essais de fabrication, la mise en route du matériel, la gestion du personnel… Les investissements effectués sont également de tailles : séchage en grange, agrandissement du bâtiment, création de l’atelier de transformation… Un projet ambitieux qu’on leur souhaite de réussir !
Après cette mâtinée consacrée à la visite des bâtiments et de la fromagerie, les participants se sont retrouvés autour d’un repas convivial : barbecue, salade, fromages fermiers normands et desserts de Janine et Denis. Bernard Gois et Guillaume Eudier, Président et Vice-président de l’AVDPL HN, entrent alors en scène pour présenter l’association. Il est important de comprendre comment elle s’est créée et comment elle fonctionne aujourd’hui pour les producteurs des départements de l’ex Basse-Normandie. La force de se regrouper au niveau régional et national a permis aux producteurs fermiers de se faire entendre. Des dossiers importants comme la note de service « mesures de flexibilité dans la filière lait et produits laitiers », le GBPH, français et maintenant européen, la dérogation concernant l’étiquetage des valeurs nutritionnelles, et bientôt, la tolérance Listeria dans le beurre fermier au lait cru de vache. Tous ces acquis ne se sont pas fait tout seul, et Bernard et Guillaume rappellent l’importance de se rassembler : « Tout seul, on avance plus vite, mais ensemble, on va plus loin ».
L’AVDPL HN et les GDS remercient tous les participants venus assister à la porte ouverte. Elle remercie également chaleureusement Janine et Denis LELOUVIER pour leur accueil et témoignage.
Voyage d’étude 2018 : étapes à Vierzon et en Auvergne
Dix-sept producteurs ont embarqué dans deux minibus pour se rendre jusqu’en Auvergne, au pays du Saint Nectaire et de la truffade !
Pour couper un peu les kilomètres, nous faisons une première étape à la Ferme des Oliviers. Située aux portes de la ville de Vierzon, l’exploitation a été reprise par Camille et Bruno en 2014. Ils y élèvent deux troupeaux laitiers, l’un de vaches laitières en race Prim’Holstein, et l’autre de chèvres en races Alpine et Saanen. L’atelier de transformation existant déjà, Camille a tout appris pendant un an auprès de leurs prédécesseurs. La transformation concerne principalement le lait de chèvre, avec la fabrication de fromages
lactiques, mais également le lait de vache, avec crème et fromage. La laiterie collecte les deux laits, ce qui laisse un peu de souplesse au couple. Ce dernier nous fait cependant part des difficultés rencontrées lors de l’installation. La vente directe, ce n’était pas au programme. C’est l’exploitation qu’ils recherchaient, et la fromagerie s’y trouvait déjà. Mais cette diversification a bien correspondu à Camille. Ensuite, deux troupeaux, deux astreintes pour la traite… pas facile pour Camille et Bruno de se rendre à des réunions de famille ! Il faut trouver deux personnes, et qui s’y connaissent un peu en fromagerie… Un souci que nous ne rencontrons pas que dans le Berry !
Notre route se poursuit et nous apercevons enfin la chaîne des Puys. Après un itinéraire compliqué, (inventé par des GPS mal réglé…?), nous arrivons à la Ferme du Bois Joli près de Chambon-Sur-Lac et la ville de Saint Nectaire. Qui produit bien sûr… du Saint Nectaire ! Avant d’en arriver à ce fameux fromage, on nous explique les particularités liées à la zone AOP. Le GAEC du Bois Joli est située en moyenne montagne, avec une répartition des prairies naturelles à 850, 1000 et 1300m d’altitude. Pas de montbéliardes dans la stabulation lors de notre visite. Elles sont parties dans les estives à 1000m d’altitude, et vont bientôt monter jusqu’à 1300m. Et la traite ? C’est à 3h du matin qu’il faut se rendre dans les estives afin d’apporter le lait avant 7h sur l’exploitation, et rebelote l’après-midi : traite vers 15h pour que le lait arrive vers 18h-19h à la fromagerie. Pas de stockage du lait autorisé dans le cahier des charges du Saint Nectaire, la transformation a lieu matin et soir. La visite se poursuit avec les caves d’affinage : quatre au total. Le GAEC affine ses propres fromages, mais aussi ceux de quatre autres producteurs qui vendent leurs fromages « en blanc ». L’affinage, c’est tout un savoir-faire. D’une cave à l’autre, ce ne sont pas les mêmes couleurs de croûte, ni les mêmes odeurs… Le Saint Nectaire est vendu à partir de 3-4 semaines mais peut s’affiner plus longtemps (10-12 semaines), et sa croûte peut varier du gris mucor au gris-rose. Et le goût ? Rendez-vous vite au magasin pour le savoir !
Repos bien mérité à Chambon-Sur-Lac où nous passons la nuit. Les participants n’ont plus qu’à bien digérer la truffade servi le soir. La truffade ? C’est un plat auvergnat à base de pomme de terre (« certains les cuisent à l’eau, mais nous on les fait revenir dans la graisse d’oie, c’est meilleur ! »), et de fourme de type salers, cantal… (cantal pour nous ce soir) assaisonnée avec de l’ail et du sel, et servie avec du jambon fumé. Laissons la photo parler…
Le lendemain, visite de la Ferme de l’Oiseau, qui fabrique également du Saint Nectaire, mais aussi du cantal, des yaourts, et des salaisons. L’exploitation accueille beaucoup de visiteurs et vend principalement ses produits sur la ferme. Le couloir de visite nous permet de voir les différents ateliers de transformation du lait. Nous restons hypnotisés par le moulage des saint nectaires et par les presses hydrauliques (anciennes et nouvelles). L’exploitation possède également un séchage en grange. Cela leur permet de mieux maîtriser la qualité du fourrage. Pas de cave d’affinage cette fois-ci. Le Saint Nectaire et le Cantal sont couramment affinés à l’extérieur, mais la Ferme de l’Oiseau envisage de construire sa cave d’affinage afin de maîtriser la production jusqu’au bout.
Après la visite d’anciennes maisons troglodytes dans le village de Saint Nectaire, il est temps de commencer le chemin du retour (les fromages commencent à sentir dans le coffre des minibus…).
Nouvelle étape à Vierzon, où nous rencontrons cette fois les chèvres de Mumu ! Elle nous accueille dans son magasin de vente et nous fait part de sa philosophie de la vie. On en apprend également un peu plus sur le Berry et ses habitudes de consommation. Après le passage de deux-trois clients venant chercher des faisselles, on apprend qu’elles se mangent en version salée, avec des herbes, de l’ail, et des patates chaudes ! Pas questions d’y mettre du sucre nous dit-on.
L’heure est venue de rentrer. Nous sommes déjà loin du Saint Nectaire, et nous quittons la région de Vierzon et ses fromages de chèvres. Un grand merci aux participants, et aux exploitants qui nous ont accueillis pour ce 18ème voyage d’étude !
Porte Ouverte janvier 2018
A l’occasion d’une Journée Porte Ouverte le 16 janvier, l’association a accueilli une cinquantaine de producteurs laitiers fermiers.
A la découverte du camembert « Le 5 Frères »
C’est sur l’exploitation du GAEC de la Cayenne à Bermonville que la journée commence, avec la découverte du camembert « Le 5 Frères ». Fabriqué depuis maintenant 18 mois, Charles Bréant explique le procédé de fabrication de ce fromage à pâtes molles, en parcourant les différentes étapes, de la production du lait jusqu’à la commercialisation du camembert. Les participants écoutent le témoignage des Bréant concernant le projet de transformation, ainsi que les différents choix effectués par la famille, notamment celui de mener deux troupeaux de vaches laitières : un troupeau de race Holstein dont le lait est destiné à la laiterie, et un troupeau mixte Holstein et Normande pour la transformation fromagère. Certaines pièces de l’atelier de fabrication étant vitrées, les participants ont pu observer depuis l’extérieur la salle de fabrication, la salle de ressuyage ainsi que les différentes salles d’affinage. La matinée s’est terminée par une dégustation appréciée du fameux fromage.
La question de la nouvelle loi finance et ses conséquences pour les producteurs fermiers
Après une pause déjeuner au restaurant « Au Vieux Normand » à Allouville-Bellefosse, l’association a accueilli M. Labrunye, expert comptable au cabinet Sarege Fideta, afin d’aborder la nouvelle loi finance et ses conséquences pour les producteurs laitiers fermiers. Ce thème a suscité de nombreuses questions auprès des adhérents, en particulier celles concernant les caisses enregistreuses, ou encore la gestion de la comptabilité et la tenu du cahier de caisse. Il a bien été rappelé que des producteurs qui ne sont pas équipés de caisses enregistreuses ne sont pas dans l’obligation d’en acheter une. Pour les producteurs déjà équipés, ils doivent s’assurer que leur caisse enregistreuse est bien aux normes vis-à-vis de la loi finance 2018, et présenter un certificat en cas de contrôle. Etant donné qu’il n’y a aucune obligation à conserver une caisse enregistreuse, les producteurs peuvent également s’en séparer et revenir à une bonne vielle calculatrice. Ayant pu poser leurs questions, les producteurs repartent rassurés et mieux éclairés sur ce sujet.
A la fin de la journée, l’AVDPL HN est ravie du nombre du producteurs ayant participé à cette Porte Ouverte. Les échanges et les éclats de rires furent nombreux, et l’association souhaite renouveler l’expérience l’année prochaine.
Assemblée Générale 2018
Lors de l’Assemblée Générale de l’AVDPL HN, le 13 février à Yvetot, la partie statutaire a été présentée, avec les comptes de l’association, le rapport d’activité (disponible sur demande) et les projets en cours et à venir. La cotisation 2018 a évolué et a été votée à l’unanimité, moins une abstention. Suite aux élections, Nicolas FONTAINE et Hélène FOLLET ont été réélus. Le Conseil d’Administration (CA) accueille également deux nouveaux membres : Aurélie BERNARD (stagiaire depuis un an et élue lors de l’AG) et Pierre-Yves DELAMARE (membre désigné). Le Président et les membres du CA se réjouissent de l’implication de nouveaux producteurs dans l’association, et ils invitent à nouveau les producteurs souhaitant s’investir à rejoindre le Conseil en tant qu’administrateur stagiaire. Sylvain GUICHEUX renouvelle son souhait de participer en tant que stagiaire cette année.
Enfin, la traditionnelle intervention a eu pour thème « Le beurre et l’argent du beurre. Présentation d’une méthode de calcul des coût de production ». Elle a été présentée par Marie VANDEWALLE de l’Association Régionale des Vendeurs Directs des Haut de France. La présentation est disponible sur le lien suivant : Intervention AG 2018.
L’après-midi s’est conclu par un pot de l’amitié.
Merci à tous ceux qui ont participé à ce moment important dans la vie de l’association !
L’AVDPL organise un Apéro Installation pour les porteurs de projets
Les circuits courts ont le vent en poupe, et des projets de transformation du lait à la ferme continuent de se développer, et les nouveaux porteurs de projet ont plein de questions et sont avides de visiter des exploitations.
C’est à leur intention que l’AVDPL HN a organisé vendredi 17 juin un apéro-installation à la Ferme Fontaine, à Saint Sauveur d’Emalleville. Trois producteurs ont alors présenté leur parcours et leurs expériences, en insistant sur différents thèmes. Nicolas Fontaine (Ferme Fontaine) nous a ainsi présenté l’évolution de son exploitation et les différents circuits de vente (vente directe à la ferme, sur les marchés, ou à des intermédiaires) ; Aldric Vandermeersch (Laiterie Brin d’Herbe), récemment installé, a mis l’accent sur l’investissement nécessaire pour construire un atelier de transformation, tandis qu’Hélène Follet (Glaces Follet) nous a sensibilisé sur l’importance de savoir gérer la main d’oeuvre avec le management d’une équipe de 3 salariés. Merci à eux trois pour leur participation active !
Ces témoignages concrets ont permis de répondre aux questionnements des porteurs de projet, et de les encourager tout en les sensibilisant aux difficultés qui les attendent dans leur parcours. C’était également l’occasion de présenter l’association et son rôle dans le suivi des producteurs. La soirée s’est terminée par un apéro et un barbecue. Une vingtaine de personnes étaient présentes. Une belle réussite pour ce premier apéro-installation !
Voyage d’étude 2017 : à la découverte des produits laitiers fermiers corses
A l’occasion du voyage d’étude, les producteurs normands sont cette année partis découvrir la Corse et ses productions. Tout le monde est bien arrivé à l’heure à l’aéroport, et la traversée de la France s’est faite sans encombre. Arrivée à Bastia, notre convoi se dirige vers Corte, au centre de la Corse, pour une 1ère visite culturelle de la ville : en petit train pour la majorité, à pied pour quelques rares courageux !
La 1ère visite d’exploitation a lieu chez Ilda, une éleveuse de brebis corses. Ces dernières partent toute la journée dans le maquis, et ne reviennent que le soir pour la traite. Le lait produit par les brebis est aussitôt transformé en fromage à pâte molle ou en tomme.
Le soir, nous rencontrons Marie-Rose, éleveuse de brebis, qui nous accueille dans sa ferme auberge. Quelques producteurs corses nous rejoignent, et nous échangeons avec l’Association de producteurs corses : Casgiu Casanu, qui signifie « produits fermiers ». Nous découvrons des façons de travailler complètement différentes de notre vision normande, et les missions de cette association, bien décidée à défendre les productions fermières traditionnelles de la Corse.
Le lendemain, nous prenons un peu de hauteur pour visiter l’exploitation de Nelly, présidente de Casgiu Casanu, et éleveuse de chèvres corses. Après une présentation de la chèvrerie, nous assistons au départ des chèvres. Elles aussi vont parcourir le maquis durant la journée. Mais contrairement aux brebis, il faut souvent aller les chercher, à pied ou à cheval. A présent, place à la fabrication du Bruccio (fromage AOP, fabriqué à partir du lactosérum et du lait de chèvre ou de brebis) auquel nous avons la chance d’assister. Pendant que certains visitent le laboratoire, les autres profitent de la dégustation de produits corses à l’ombre, pendant que Catherine, l’animatrice de l’association, nous présente son fonctionnement.
La journée se termine par la visite d’une deuxième exploitation caprine, où Paul-Marie trait 180 chèvres à la main. Situé en plaine près d’Aléria, les conditions sont légèrement différentes que dans le maquis corse autour de Corte.
Le lendemain, nous sommes accueillis par l’organisme de sélection de la brebis corse à Aléria. Les ovins bénéficient d’un schéma de sélection depuis plusieurs années, ce qui n’est pas le cas des caprins. Dans la bergerie, nous avons le droit à une belle vision d’ensemble de la filière ovine et de la mentalité des producteurs corses. Les visites s’achèvent et il est temps de reprendre l’avion, mais pas sans une petite halte au bord de la mer !
Merci à tous les participants pour leur bonne humeur pendant ces trois jours. Nous remercions chaleureusement l’Association Casgiu Casanu et leurs producteurs pour leur accueil et les échanges riches en découverte !
L’année prochaine, rejoignez nous !